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Rivières de Guadeloupe




PRESENTATION


Nous sommes un groupe de seniors du nom de " double clic 2010-2011 ". Notre objectif est d'approfondir nos connaissances en informatique. Le site Web créé par nos prédécesseurs nous a fortement intéressé. Nous avons donc souhaité y participer en insérant les informations sur les rivières de Guadeloupe.


La Guadeloupe était appelée par les Amérindiens " Karukéra ", ce qui signifie " L'île aux belles eaux ".  Jamais île n'a mieux mérité son nom ! Apportant fraîcheur vivifiante et baignades inoubliables, les sources et rivières se situent essentiellement sur la Basse-Terre.





INTRODUCTION


La Guadeloupe était appelée par les Amérindiens " Karukéra ", ce qui signifie " L'île aux belles eaux ".  Jamais île n'a mieux mérité son nom ! Apportant fraîcheur vivifiante et baignades inoubliables, les sources et rivières se situent essentiellement sur la Basse-Terre.

LA PECHE AN TAN LONTAN


Autrefois, nos grands-parents préparaient leurs nasses avec des bambous et des fils d'attaches, à l'intérieur ils déposaient de la chair de coco et du gros citron amer.
Ils plaçaient ensuite leurs nasses dans la rivière, retenues par de gros cailloux, pour qu'elles ne soient pas emportées par le courant.
Les anciens  péchaient des ouassous (appelés kakador) et en faisaient un délicieux repas de  fête.  C'était rouge dans le faitout, et avait bon goût.
Aujourd'hui les ouassous que l'on trouve sur nos tables de Guadeloupe proviennent essentiellement de l'aquaculture car ils sont en voie de disparition.




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LA VIE AUTOUR DE NOS RIVIERES


1. Autrefois

"Antan lontan" (autrefois) la rivière était un lieu incontournable dans la vie de nos aînés. L'activité principale était la lessive.

A l'époque, le jeudi, jour de repos scolaire, était le jour de grande lessive. Petits et grands se rendaient à la rivière avec beaucoup de plaisir.

Après une marche plus ou moins longue, la terrine de linge sale en équilibre sur la tête, le panier à provisions porté à bout de bras, on arrivait sur les lieux.

Autour d'une grosse roche, les plus grands s'installaient et s'adonnaient gaiement  à cette tâche. Le linge, trié selon  sa catégorie, était frotté au savon, roulé, "froyé" sur cette même roche. Une fois le lavage terminé, on procédait à la mise "au blanchi" (pour les anciens les rayons du soleil avaient un pouvoir blanchissant), puis le passage au bleu (produit qui permet de donner de l'éclat au linge blanc), l'amidonnage et pour finir, le linge séchait au soleil.

Les plus petits s'activaient autrement : ils pêchaient des ouassous, " des cacados", des "cribiches", des crevettes, des anguilles, etc.… d'autres cueillaient les fruits de saison dans les environs : goyaves, pommes- roses, pois doux, icaques, prunes-cochons.

Toutes ces occupations terminées, les joies de la baignade, du décrassage du corps, prenaient place.

Il est à noter que toutes ces activités se faisaient en veillant constamment le niveau de l'eau ; si des branches, des feuilles mortes circulaient le long  de la rivière, si une roche était immergée, il  fallait vite plier bagage car la rivière " descendait " et pouvait être dangereuse.
 
Sans signes d'alerte, en fin d'après-midi, chacun regagnait son habitat. Tout le monde était fatigué, mais avec l'heureuse sensation d'une journée bien remplie.

D'une grande utilité domestique "an tan lontan", la rivière perdit peu à peu de son intérêt. Avec l'installation du réseau  d'eau publique, l'arrivée de l'électricité, la machine à laver prit le relais.
Les baignades furent également déconseillées car la  bilharziose (maladie parasitaire)  était un préoccupant problème de santé publique.

2. De nos jours

L'éradication de la bilharzie, l'ouverture de voies de pénétration, l'aménagement d'aires de pique-nique ont transformé les rivières en zone de loisirs : piques-niques à Pâques, à la Pentecôte, pendant les grandes vacances scolaires, kayak, randonnées pédestres...
Tous ces sites, mis à disposition de la population, sont désormais réglementés. Il n'est plus question de laver les voitures, le linge etc. car ces activités sont nuisibles pour l'environnement. 


FLORE ET FAUNE


Les pluies abondantes qui arrosent toute l'année les montagnes de la Basse Terre alimentent de nombreuses rivières, cascades et  bassins.

Des amphibiens (grenouilles: hyl odes), de nombreuses espèces d'insectes (éphémères, coléoptères, libellules, etc.) vivent sur les bords de ces eaux douces et s'y reproduisent.

On y trouve également des crustacés (crabes, crevettes, bernard-l'hermite) dont les fameux ouassous.

Des poissons (mulets, colle-roches, guppys, platys, tilapias, gobies, anguilles) peuplent également toutes ces eaux. A noter que les tilapias (lapia), platys et guppys sont des espèces introduites.

Des reptiles (3 espèces de tortues) fréquentent rivières et étangs. Des iguanes (léza) fréquentent également le bord des cours d'eau tout au moins en aval.

Sur les bords de ces rivières aux eaux riches en éléments organiques et minéraux poussent de nombreuses espèces de plantes à fleurs (nénuphar Nymphaea ampla, pompon jaune Neptunia plena, jacinthe d'eau Eichhornia crassipes), d'arbres (le palétuvier jaune Symphonia globulifera, le gommier blanc Dacryodes excelsa, le jambosier: pom woz en créole), de fougères (fougères arborescentes, fougère dorée Acrostichum aureum ),de mousses, sphaignes et lichens.

Toutes ces ressources, tant végétales qu'animales, nourrissent de nombreux oiseaux endémiques et migrateurs: aigrettes, poules d'eau, martin-pêcheurs, balbuzard (gligli montagne), canards, hérons (kio) etc.

La bonne qualité des eaux est essentielle à la vie de toutes ces espèces.
                                                                                                                                                                                                                                            

DES RIVIERES A PROTEGER


Les rivières de Guadeloupe sont victimes de la pollution qui engendre de lourdes conséquences sur la faune et la flore de notre île.
Qu'est-ce que la pollution ? C'est la dégradation de l'environnement par l'introduction dans l'air, l'eau ou le sol de matières qui ne sont pas présentes dans le milieu naturel, entraînant une perturbation de l'écosystème.


Causes possibles des pollutions des rivières

  • INDUSTRIELLES : la filière canne sucre rhum produit l'essentiel des pollutions industrielles : très peu de déchets sont traités, le reste est rejeté en mer ou dans les rivières.

  • AGRICOLES : provoquées par l'agriculture, la banane et le maraîchage ; par l'utilisation de nitrate et de pesticides comme le  "chlordécone ".


  • DECHARGES DOMESTIQUES : malheureusement, trop de personnes font des actes d'incivilité et jettent leurs déchets dans la nature, notamment dans les rivières.

CONSEQUENCES SUR LA FAUNE ET LA FLORE

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  • Contamination de l'eau potable ,des fruits et légumes

  • Raréfaction de la faune et de la flore (0 ouassous présents dans les  rivières)

  • Dégradation des milieux aquatiques




CONSEQUENCES SUR LA SANTE


  • maux de tête à cause de l'odeur insupportable
  • augmentation des maladies de peau (irritation )
  • augmentation des cancers comme celui de la prostate

Flore et faune
Les pluies abondantes qui arrosent toute l'année les montagnes de la Basse Terre alimentent de nombreuses rivières, cascades et  bassins.

Des amphibiens (grenouilles: hyl odes), de nombreuses espèces d'insectes (éphémères, coléoptères, libellules, etc.) vivent sur les bords de ces eaux douces et s'y reproduisent.

On y trouve également des crustacés (crabes, crevettes, bernard-l'hermite) dont les fameux ouassous.

Des poissons (mulets, colle-roches, guppys, platys, tilapias, gobies, anguilles) peuplent également toutes ces eaux. A noter que les tilapias (lapia), platys et guppys sont des espèces introduites.

Des reptiles (3 espèces de tortues) fréquentent rivières et étangs. Des iguanes (léza) fréquentent également le bord des cours d'eau tout au moins en aval.

Sur les bords de ces rivières aux eaux riches en éléments organiques et minéraux poussent de nombreuses espèces de plantes à fleurs (nénuphar Nymphaea ampla, pompon jaune Neptunia plena, jacinthe d'eau Eichhornia crassipes), d'arbres (le palétuvier jaune Symphonia globulifera, le gommier blanc Dacryodes excelsa, le jambosier: pom woz en créole), de fougères (fougères arborescentes, fougère dorée Acrostichum aureum ),de mousses, sphaignes et lichens.

Toutes ces ressources, tant végétales qu'animales, nourrissent de nombreux oiseaux endémiques et migrateurs: aigrettes, poules d'eau, martin-pêcheurs, balbuzard (gligli montagne), canards, hérons (kio) etc.

La bonne qualité des eaux est essentielle à la vie de toutes ces espèces.
                                                                                                                                                                                                                                           


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Créez votre site web sans connaissances en HTMLDernière mise à jour : samedi 10 décembre 2011